La méditation apporte, en très peu de temps, calme, bien-être et recul sur notre vie. Une clé vers le bonheur qui attend d’être saisie : vous serez vite surpris par son efficacité !
- Introduction
- À quoi ça sert ?
- Les fausses vérités sur la méditation
- Débuter simplement
Introduction
Pour bien commencer l’année, parlons d’une expérience simple et fondamentale. Elle a le pouvoir de changer notre vie et c’est pour cette raison qu’elle nous fait rencontrer une des plus grandes difficultés qui soit : le faire.
En effet, la méditation permet de prendre du recul sur le quotidien, permettant d’en acquérir le contrôle. Cette prise de distance entraîne une nouvelle perception de qui nous sommes : elle fait donc peur.
La méditation requiert la volonté de faire un pas vers la découverte et le développement personnel. Si vous lisez ceci, c’est probablement que vous cherchez à accomplir cette étape.
Comme cette pratique est souvent empreinte de tout un tas de mythes qui la métamorphose en une montagne infranchissable, voici un guide simple issu de mon expérience qui vous permettra de vous y essayer en douceur.
Un conseil avant de commencer : essayez de le faire chaque jour.
Plus vous y arriverez, plus vous aurez de contrôle sur votre vie.
Si vous vous apercevez que vous ne l’avez pas encore fait, prenez une minute pour faire le minimum (voir ci-dessous au paragraphe « La méditation demande beaucoup de temps »).
À quoi ça sert ?
Commencer la journée par une courte méditation change radicalement notre façon de vivre. Avoir l’esprit apaisé par ces quelques minutes de concentration nous permet de mettre en action notre génie et nos connaissances sans même en avoir conscience.
Elle représente aussi un moment privilégié pendant lequel nous ne nous occupons que de nous.
La méditation est donc bénéfique pour le corps, par un bien-être de relaxation, pour l’esprit, par un bien-être de concentration, et pour l’âme, par le bien-être simple que nous nous offrons en la pratiquant.
Même pratiquée en milieu de journée, la méditation apporte, en très peu de temps, calme, bien-être et recul sur la situation et l’environnement, aussi stressants soit-ils.
Elle est accompagnée d’une prise de conscience de soi, de notre quotidien autant que notre personnalité. Cela permet d’accroître la perception du monde qui nous entoure ainsi que celle de notre monde intérieur.
Les fausses vérités sur la méditation
Lorsque je me suis imaginé essayer la méditation pour la première fois, ça ressemblait à un ermite en haillons assis en tailleur face aux collines de la campagne chinoise en apnée transcendantale pendant des jours sans boire ni manger. Autant dire que ça ne m’a pas encouragé !
Je dois être assis en tailleur
Nul besoin d’être assis jambes croisées, en tailleur, en lotus ou que sais-je, pour méditer. Sans l’habitude d’une telle position, la douleur et l’inconfort prennent vite le dessus sur la concentration, quelle que soit l’activité choisie.
Il est possible de méditer dans n’importe quelle position qui soit confortable : assis bien droit sur une chaise ou un canapé, à la maison, au bureau, en voiture ou en avion, allongé sur un lit, sur le sol ou sur une planche de surf, ou même debout, en faisant la queue à la caisse du magasin ou en marchant dans la rue.
Je dois m’installer dans un silence absolu
L’environnement idéal pour la méditation dépend de chaque personne. Certains me disent qu’ils leur faut une pièce silencieuse sans aucune interaction visuelle ou sonore, d’autres qu’ils méditent chaque matin assis dans le métro, et d’autres qu’ils s’aident d’une atmosphère de bruits de la nature, d’un guide de méditation audio ou de la flamme d’une bougie.
Personnellement j’utilise une musique douce (Aroshanti par exemple) lorsque j’ai du mal à me concentrer, que ce soit chez moi ou dans un taxi.
La méditation demande beaucoup de temps
De la même façon que nous nous préparons à nous glisser dans nos draps le soir, nous pouvons établir un rituel pour nous glisser avec délectation dans chaque nouvelle journée : se lever dans le calme matinal, passer aux toilettes, boire un grand verre d’eau, méditer pendant 5, 12 ou 20 minutes selon le temps disponible.
Si c’est trop, il est possible d’utiliser le temps passer dans les transports. Plutôt que de vérifier sans arrêt l’écran d’un smartphone, on peut fermer les yeux et respirer en conscience, en observant le flot de pensées puis en se concentrant à nouveau sur l’inspiration et l’expiration.
Si c’est encore trop, voici l’exercice de méditation le plus simple et rapide à exécuter que je connaisse (je viens de le chronométrer en 45 secondes) :
Placez la main droite à plat sur votre coeur, la main gauche sur votre ventre, fermez les yeux.
Prenez 3 grandes respirations abdominales (en laissant le ventre se gonfler) en visualisant que l’air entre par votre coeur et ressort par le nez, doucement et librement.
Essayez pendant cette courte période de ne vous concentrer que sur la respiration et les battements du coeur.
C’est tout : vous venez d’effectuer une méditation très efficace pour booster votre humeur et votre concentration !
Notez le bien-être, le calme, la chaleur et le temps que vous venez de vous accorder.
Notez aussi l’éventuelle tentation que vous avez eu de vouloir prolonger ce simple exercice.
Je dois trouver un guru
Même s’il est toujours intéressant de bénéficier de l’expérience des autres, aujourd’hui je vous propose de commencer à vous faire votre propre expérience, comme si vous aviez la possibilité, là, maintenant, de goûter à un nouveau plaisir de la vie pendant quelques minutes, juste pour vous, en toute intimité.
Tout comme en dégustant un nouveau plat, je me fie à mes sens et à mon instinct pour me guider.
Faites de même ici : utilisez votre instinct et vos sens pour vous guider dans la recherche et la perception de votre bien-être.
Je dois rester seul
La méditation n’est pas forcément un exercice qui se pratique seul : j’ai participé à des méditations en groupe qui m’ont beaucoup appris.
Chaque élément présent dans mon environnement de méditation influe sur ce qui peut en rejaillir. La présence des autres est donc un facteur intéressant pour moi.
Enfin, lorsqu’il s’agit d’expérimenter une nouvelle pratique, je trouve souvent plus aisé et instructif d’apprendre et de partager avec des personnes qui ont la même intention. Mais au fait, qui a dit que la méditation devait se faire assis seul en apnée transcendantale pendant des jours sans boire ni manger face aux collines de la campagne chinoise ?
Je dois faire le vide
Le vide (i.e. ne penser à rien) est un des nombreux objectifs accessibles par la méditation.
Cependant, comme je vais l’expliquer plus loin, ce n’est pas le vide de l’esprit que nous recherchons ici mais l’observation et la prise de contrôle. Cela me semble un but plus intéressant et plus facile à atteindre dans un premier temps.
Débuter simplement
Internet regorge d’articles et de techniques sur la méditation : il en existe bien des types avec des difficultés variables.
Mon but ici est de commencer simplement : libre à vous ensuite de choisir la voie qui vous semble correspondre le mieux à vos besoins.
Étape 1 : choisissez un lieu et un moment de la journée (ou plusieurs)
J’ai remarqué qu’il m’était plus facile de pratiquer la méditation lorsque je m’étais choisi un lieu et un moment réservés à cette activité chaque jour.
Une fois ce lieu et ce moment choisis, il ne reste plus qu’à suivre le planning chaque jour (établi pour vous comme pour votre entourage).
Étape 2 : choisissez une durée
Je vous propose les durées suivantes selon votre disponibilité : 5, 12 ou 20 minutes.
Utilisez un chronomètre (il y en a un dans votre téléphone qui est déjà réglé en mode avion) qui sonnera harmonieusement à la fin de cette durée.
Cet outil me permet de ne pas avoir à me soucier du temps imparti à cette activité même si, avec la pratique, j’ai acquis la notion du temps qui a passé.
Étape 3 : installez-vous confortablement
L’idéal est de n’avoir aucun inconfort dans votre position et de pouvoir relaxer les membres du corps.
Faites en sorte d’avoir le dos soutenu droit, de manière à avoir la tête en équilibre sur la colonne vertébrale sans effort.
Étape 4 : respirez (*)
Après avoir réglé votre sonnerie, fermez les yeux et respirez aussi calmement et naturellement que possible, sans forcer sur la durée de l’inspiration ou de l’expiration.
Sentez, écoutez, profitez de cette respiration. Elle représente la vie qui est en vous.
Étape 5 : observez
De même que vous sentez votre respiration, sentez et écoutez les battements de votre coeur.
Si vous n’y parvenez pas, posez une main sur votre coeur. Prenez contact avec lui.
Consciemment ou non, vous faites cette méditation pour votre bien-être : sentez comme votre coeur bat pour vous. Il représente votre amour pour vous-même.
Pendant les quelques minutes de cette méditation, vous allez avoir l’opportunité de vous observer.
Observez les réactions de votre corps apportées par la relaxation : muscles détendus, mouvements de l’appareil digestif…
Continuez de vous concentrer sur votre respiration.
Assez rapidement des pensées vous viennent à l’esprit. Quelles qu’elles soient, observez-les.
Observez le fait que ces pensées-là se sont présentées précisément à ce moment-là.
Ne vous jugez pas pour cela. Ne vous blâmez pas pour cela.
Et même si votre réflexe est de vous juger ou de vous blâmer : observez le fait que vous avez ce réflexe d’auto-critique.
Puis retournez à votre respiration.
Votre intelligence connait mille ruses pour vous déconcentrer alors que la méditation vous porte sur le chemin de la découverte personnelle.
Observez, puis retournez à votre respiration.
Dernière étape : ouvrez les yeux
Lorsque votre alarme indique la fin de la séance, gardez les yeux fermés.
Prenez quelques secondes pour vous remercier de ce temps accordé à vous-même et à votre bien-être.
Si vous le pouvez, imaginez que vous vous prenez dans les bras pour un hug chaleureux, un remerciement du fond du coeur le temps d’une respiration.
Il est temps de reprendre le cours des activités de la journée.
Ouvrez les yeux.
Félicitations !
(*) note à propos de l’étape 4 : respirez
Dans le cas d’une méditation solitaire, il peut m’être difficile de me concentrer uniquement sur ma respiration.
J’utilise alors un mantra (une formule simple) que je répète en pensée à chaque inspiration et chaque expiration et que je choisis selon l’inspiration du moment ou la problématique à laquelle je cherche une réponse : amour, pardon, bonheur, etc.
Une autre technique (apprise en conférence avec Deepak Chopra) consiste à partir de notre nom. En anglais ça donne « I am John Smith ». Après quelques respirations la formulation devient « I am John », puis après encore quelques respirations « I am » qui se transforme en un son « A-ham ». Je la trouve intéressante car elle permet de commencer par un procédé intellectuel centré sur soi qui, peu à peu, laisse la place à une concentration plus « universelle ».
Encore une fois, à vous de tester ce qui vous profite le mieux.
Note générale sur la pratique
J’ai intentionnellement tourné les différents éléments de cette technique vers le soin accordé à soi-même au cours de la méditation.
Si vous en ressentez le besoin, dirigez votre pratique de la méditation vers le rapport aux autres et au reste de l’univers.
La seule chose qui me semble importante : faites-le chaque jour, avec harmonie, patience et amour 🙂
Crédits photo : suc
Ce texte a été retenu pour un carnaval d’articles autour du thème « Comment la spiritualité influe sur notre connaissance de soi ? »
Cet événements « à la croisée des blogs » est lancé par le site developpementpersonnel.org et organisé par Tatiana du site tatianaecoto.com.
L’article de lancement se trouve ici : Comment la spiritualité influe sur notre connaissance de soi
Bonne lecture ! 🙂
Merci pour ce guide de méditeurs qui débutent…
Tu as oublié d’insérer les 3 liens obligatoires pour faire partir de la croisée des blogs.
http://tatianaecoto.com/spiritualite-article-de-lancement-edition-83-de-la-croisee-des-blogs/
A bientôt.
Bonjour Tatiana,
Merci de me prévenir, je viens d’ajouter les liens 🙂
J’ai beaucoup aimé cet article. Pour moi qui ai décidé de me mettre à la méditation il tombe à pique.
Pour l’instant je me contente de trois longues et profondes inspirations, qui m’aident vraiment à me recentrer et me calmer en cas de besoin.
Je souhaite donc aujourd’hui approfondir ma
pratique
Bonjour Maty !
Le faire est primordial, la façon est secondaire.
Quelques respirations pour faire le calme, c’est un excellent début : félicitations ! 🙂
Si tu le fais systématiquement rien qu’une fois par jour, en plus des « cas de besoin », tu t’apercevras vite du potentiel que tu peux développer en toi.
Je te souhaite de nombreuses découvertes fructueuses dans ton exploration de cet exercice.
Tu vas voir, c’est une activité très gratifiante 🙂